jeudi 28 janvier 2010
Davos se gausse
Le Forum économique mondial de Davos c'est l'occasion pour nos dirigeants, entre deux fondues suisses dans un restaurant d'altitude, de se taper dans le dos en échangeant quelques bonnes blagues. La plus drôle reste celle sur la refonte du capitalisme. Le petit Nicolas est friand de cette vanne qu'il a ressassée aujourd'hui à Davos:
A bas le libéralisme sauvage, place au capitalisme modéré et raisonnable! Et pour cela Nicolas préconise de remettre notre sort entre les mains du G 20.
Un club représenté par 20 ministres des finances. Imaginez une tablée avec une vingtaine de Christine Lagarde endimanchés en costumes de pingouin. Rien qu'en visualisant ce charmant tableau: façon cadres sup' avec le magazine Challenges ou le wall Street Journal en poche, on peut émettre quelques doutes sur leur volonté de "moraliser" le capitalisme!
En tout cas une chose est certaine, il est en forme le Nicolas! Depuis qu'il a débattu lundi soir dans le loft de Pernaut avec Pierre Le Ménahès, le métallo syndicaliste bigouden, Sarkozy ne se sent plus. Il va sauver le capitalisme, le monde, et décrocher le prix Nobel de la paix. La farce est d'autant plus grosse que Nico a oublié de préciser que son ami Henri Proglio, le PDG d'EDF, l'homme au salaire pharaonique était lui aussi de la partie à Davos...
Du reste, toute cette belle agitation de Davos en fait marrer plus d'un. Et le franc tireur de RFI Mamane n'est pas le dernier:
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