Avec l'investiture de Barack Obama, on a eu droit à beaucoup d'effets d'annonce et de mesurettes bancales.
Le brave Barack a du mal à briller, encombré qu'il est par le costume de super-héros messianique que ses groupies (et ses responsables de campagne) lui ont fait endosser.
Après vivotements et hésitations il promet un retrait des troupes américaines d'Afghanistan dans dix-huit mois, soit mi 2011. Pour ce faire 30000 hommes vont débarquer en renfort pour finir de "sécuriser" la région et parvenir à une (très relative) stabilité. En langage militaire on appelle ça une "fermeture de théâtre".
Alors va-t-on enfin sortir du bourbier afghan?
Depuis 2001 l'armée US et ses alliés occupent le terrain sans soulever l'enthousiasme. Doux euphémisme.
La présence des "gendarmes du monde" n'a pas empêché la corruption massive, le trafic d'opium et l'influence des talibans. Surtout, le régime de Hamid Karzai est un régime de fantoche soutenu par des seigneurs de guerre peu reluisants et sur lequel l'Occident ferme allègrement les yeux.
Reste que si Barack écrit le mot fin de l'occupation afghane il méritera peut être enfin son prix Nobel de la paix...
Et pour revenir sur les dessous géopolitiques de l'Afghanistan je vous propose de (re)voir un extrait de l' émission "Ce soir ou jamais" de Frédéric Taddéi diffusée sur France 3.
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