Après les fêtes les ténors du PS, sortis de leur gueule de bois, décident de contre- attaquer.
Non en élaborant un programme social, ils en sont incapables mais en tapant à bras raccourcis sur la gestion du gouvernement.
Et c'est la "caution gauchisante" de la rue de Solférino: Benoît Hamon qui monte au créneau avec la grippe A. La psychose étant retombée avec la nouvelle année, H1N1 ne fait curieusement plus peur à grand monde. En revanche c'est l'heure des comptes. 2 milliards d'euros dépensés pour une campagne de prévention en forme de pétard mouillé.
Du coup la bande à Sarko qui se retrouve avec d'énormes surplus de vaccins (50 à 70 millions en trop sur les 94 millions commandés selon le mèdecin Bernard Debré) tente de les refourguer tant bien que mal. Le Qatar aurait acheté des doses et le ministère de la Santé fait miroiter d'autres noms de pays veinards susceptibles de rachat: l'Egypte, l'Ukraine et ironiquement... le Mexique!
Si encore la campagne avait débouché sur un résultat, mais seulement 5 millions de français ont été se faire vacciner. Comme quoi "la campagne anxyogène du gouvernement" dixit Hamon a tourné au bide intersidéral.
Le PS, doué pour réclamer des têtes à couper exige (à travers le mèdecin député Jean Le Guen)une mission parlementaire pour faire le bilan de ce gâchis. Gâchis? Pas tout à fait.
Du côté des laboratoires pharmaceutiques Baxter, Sanofi et GlaxoSmithKline on s'est frotté les mains. Depuis l'empereur Vespasien chacun sait que l'argent n'a pas d'odeur.
En illustration, je vous propose de voir Vincent Peillon (encore lui) s'indigner contre "l'irresponsabilité du gouvernement" dans "Les 4 vérités" de France 2
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