L'actu de ces derniers jours évoque une comédie des années 60 aux couleurs criardes, avec ce bon De Funès.
Que penser en effet de la sortie du maire UMP du Raincy, l'inénarrable Eric Raoult (triste pastiche de Michel Galabru), qui sort de son chapeau un devoir de réserve pour les Goncourt, et en particulier pour la lauréate Marie NDiaye?
Marie, soeur de l'historien Pap'Ndiaye a eu l'outrecuidance d'affirmer que la France de Sarkozy est monstrueuse. Haro sur Marie qui a osé ajouter ressentir un profond dégoût envers les pourtant très sexys: Brice Hortefeux et Eric Besson.
Au lendemain des élections qui ont mis notre erzatz de DeFunès au pouvoir, Marie s'est exilée à Berlin avec son compagnon.
Berlin qui, vous ne l'ignorez pas a vu célébrer les 20 ans de la chute du Mur. Quel régal de voir l'austère Angela et le survolté Nicolas échanger des regards aigre-doux pour préserver les apparences de l'entente franco-allemande. C'est un secret de polichinelle que de révéler que la fière teutonne et le parvenu hongrois se détestent.
Les médias francophones et surtout TF1 qui ont le goût de l'info primordiale ont "investigué" à tour de bras pour savoir si Sarkozy était là le jour de la chute du Mur. On pourrait aussi s'interroger, comme l'ont fait les Guignols, à savoir si il était là également pendant l'attentat contre JFK. Mais grâce à sa petite taille Lee Harvey Oswald l'a manqué! Nicolas était aussi avec Neil Armstrong lorsqu'il a posé les pieds sur la lune en 1969. Parole!
Au passage, la cérémonie a été dangereuse pour Lech walesa. L'homme qui a affranchi la Pologne du joug de la bureaucratie stalinienne s'est rétamé contre un poteau après avoir poussé les fameux dominos en kit ( symboles du Mur évidemment).
A noter que dans son 20h, la brillante Laurence Ferrari a qualifié Lech, comme étant le leader du fameux syndicat... Solidarschnock! Sacrée Lolo!
Don Camillo en Angola
Et voilà que Fernandel-Pasqua, qui ne connaît pas plus le droit de réserve que Marie NDiaye, balance! Un Don Camillo qui s'en prend à Chirac-Peppone. "Jacques Chirac doit prendre ses responsabilités dans l'affaire de l'Angolagate" claironne notre Fernandel à la voix rocailleuse. Le natif de Grasses reprend du poil de la bête alors que, depuis son alliance malheureuse avec De Villiers, il faisait figure de "has been".
Grave erreur: la voix de stentor de "Charlie la donneuse" résonne au Press Club et épingle ses anciens amis.
Et oui! Le drapeau de la Chiraquie vacille une fois de plus.
Règlements de compte, rififi à gogo sous l'oeil narquois du petit Nicolas, qui se repaît du spectacle de ses anciens mentors pris dans la tourmente.
Aucun lien entre la reprise des dossiers de Clearstream et de l'Angolagate avec le pouvoir actuel voyons! La justice est libre et indépendante et d'ailleurs Nicolas est le garant de cette indépendance!
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