mercredi 28 octobre 2009

Three little words to say welcome




Image du documentaire "La mise à mort du travail"








Bienvenue dans mon espace!

Journaliste indépendant, c'est à dire hors de la tutelle d'un média, je le suis comme beaucoup de jeunes journalistes presque contraint et forcé.

En effet, à une époque bénie, le statut de pigiste était un choix d'un journaliste souhaitant s'affranchir de la ligne éditoriale d'une entreprise médiatique. Aujourd'hui, c'est une quasi obligation pour le jeune frais émoulu d'une école de journalisme et qui n'a pas un piston ou un réseau étendu de "contacts" dans le milieu.

Comme beaucoup de jeunes journalistes, je fais mon entrée dans le monde du travail en pleine crise. Avec ce sentiment déplaisant de débarquer au mauvais endroit et au mauvais moment. Je ne vais pas faire pleurer dans les chaumières mais j'arrive dans l'arêne médiatique à un stade où les conditions se sont considérablement précarisées et où l'on nous demande d'être multi-tâches, multifonctions.

Comme si le journaliste était un espèce d'objet Ikea en kit, à la fois rédacteur, monteur, infographiste, cadreur, présentateur, commentateur, secrétaire de rédaction, JRI... tout cela bien sûr à un salaire dérisoire. Ben oui coco c'est la crise il faut se serrer la ceinture, si tu protestes y en a mille dehors qui attendent ta place!

A ce propos, voici un lien avec des extraits du documentaire de Jean-Robert Viallet: La mise à mort du travail, produit par Christophe Nick et diffusé cette semaine sur France 3. Pas de réelles découvertes quant au caractère aliénant du travail mais des exemples forts sur les aberrations du productivisme et des stratégies managériales.

http://programmes.france3.fr/mise-a-mort-du-travail/

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